top of page

L’intimité du couple dans les périodes de vie spécifiques




Intimité du couple et endométriose 


Endométriose, l’impact sur l’intimité du couple

L’endométriose est une maladie gynécologique fréquente qui concerne une femme sur dix. Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Le développement de lésions, de kystes, d’adhérences tout autour de l’utérus et des organes à proximité peuvent entrainer de fortes douleurs autour des rapports sexuels. L’ensemble de ces douleurs est appelé dyspareunie et peuvent fortement impacter négativement le couple. 88% des femmes atteinte d’endométriose souffrent de dyspareunie.

Cette dyspareunie peut être superficielle avec des douleurs localisées au niveau de la vulve, du clitoris, du vestibule, du vagin qui apparaissent au début de la pénétration. Elle peut être aussi profonde avec des douleurs dans le fond du vagin et qui peuvent aller jusque dans le bas-ventre. La femme peut ressentir des douleurs pendant l’acte sexuel lui-même, comme après l’orgasme à cause des spasmes musculaires qu’il engendre. Les douleurs peuvent être systématiques ou non, différentes selon le moment du cycle menstruel. Certaines positions sexuelles seront plus douloureuses que d’autres.

Plus d’une femme sur deux redoute d’avoir des rapports sexuels par angoisse d’avoir mal. Par anxiété ou par douleur, des contractions involontaires des muscles pelviens peuvent rendre impossible toute pénétration vaginale. C’est ce qu’on appelle vaginisme.

 

La communication au cœur de la relation

Le dialogue permet au couple de mieux apprivoiser la maladie et mieux la vivre à deux. Pour le conjoint, la maladie fait également partie de son quotidien, mais à travers celui de sa femme. Il peut avoir besoin d’en savoir plus pour mieux comprendre la douleur, le ressenti afin d’être plus à l’écoute des besoins de sa bien-aimée.

A savoir, 80% des femmes déclarent que l’endométriose a un impact sur l’image qu’elles ont de leur corps. Une relation de confiance, basée sur la communication, l’écoute de l’autre est fondamentale pour préserver l’intimité du couple. Ne pas hésiter à se faire aider par un professionnel en sexologie spécialisée.

 

Faire du bien à son corps

L’endométriose peut induire des lésions et des adhérences inflammatoires qui peuvent figer le plancher pelvien. Conserver la mobilité du corps est essentiel pour s’y sentir à l’aise ! Il existe des étirements, des postures de yoga ou de pilâtes qui détendent le périnée et permettent de conserver une mobilité grâce à l’assouplissement des adhérences. Un accompagnement régulier en kinésithérapie et en ostéopathie viendra idéalement en complément. La diminution du stress entraine une diminution de la douleur. La respiration est un bon moyen pour aider son corps et son esprit à se détendre. En pratique, en position allongée, avec les mains sur le ventre et/ou celles du conjoint, respirer profondément en visualisant un petit ballon qui se gonfle et se dégonfle à chaque respiration. Au-delà de la détente, cet exercice permet de remettre de la conscience et de masser en douceur les viscères.

Pour finir, opter pour une alimentation anti-inflammatoire. Pour cela, éviter les aliments issus de l’industrie agro-alimentaire, consommer largement des fruits et légumes colorées, manger des petits poissons gras 3 fois par semaine. Aussi, limiter la prise de produits laitiers, du gluten, du sucre et de l’alcool.


(Ré)apprendre à faire l’amour

Une sexualité basée sur l’écoute, la confiance et le plaisir grâce à la communication des partenaires pour adapter les pratiques sexuelles. Caresses, massages, sexe oral, il y a beaucoup de façons de faire l’amour pour apprendre à se (re)découvrir, faire renaitre le désir et avoir du plaisir, sans souffrir. La sexualité s’invente et se réinvente selon chaque couple. La relation sexuelle ne se résume pas à la pénétration vaginale, ni sur obtention d’un orgasme. En apprenant à connaître son corps et identifier les périodes du cycle les moins douloureuses pour avoir des rapports, la femme saura guider son partenaire selon son plaisir ou sa gêne. En cas de pénétration, il est préférable de favoriser les positions où la femme peut donner le rythme et gérer la profondeur de la pénétration.

L’utilisation d’un lubrifiant permet d’humidifier et hydrater les muqueuses afin d’éviter les frottements douloureux. Comestibles, chauffants, rafraichissants, il y en a pour tous les goûts !

 

Sources :

« Endométriose, guide pour une sexualité apaisée et agréable »

« Femme essentielle, le guide des huiles essentielles au féminin » Dr. Aude Maillard

 

L’intimité du couple au cours du cycle menstruel


La fluctuation hormonale que vit la femme au cours du cycle influence son niveau d’énergie, ses émotions, sa sexualité ainsi que sa relation de couple.

On peut diviser le cycle en quatre phases qui sont chacune associée à une énergie différente.

1.      La phase menstruelle, pendant les règles, les œstrogènes et progestérone sont au plus bas. La sexualité est plus profonde, exprimant amour intense et spiritualité. La femme a besoin pendant cette période de se reposer, s’éloigner du stress… C’est le bon moment pour recevoir un massage ou prendre un bain relaxant, bref cocooning !

2.      La phase pré-ovulatoire, entre les règles et l’ovulation, place à l’énergie, la confiance et à la joie. Les relations sont facilitées, enjouée et sensuelle, elle aime s’amuser ! Sa sexualité est extériorisée.

3.      La phase ovulatoire, pendant la période d’ovulation, il y a un pic d’œstrogènes et de testostérone et une augmentation de la lubrification vaginale. Sa sexualité est épanouie, elle peut ressentir de fortes pulsions sexuelles. Elle est attentionnée et offre soutien, encouragement et force aux autres.

4.      La phase prémenstruelle, entre l’ovulation et les règles, c’est le moment de l’élévation de la progestérone induisant calme et apaisement. C’est aussi la période où en cas de déséquilibre hormonal, la femme peut souffrir d’un syndrome prémenstruel. Entre les nausées, les ballonnements et les sautes d’humeur, elle est plus facilement attirée par un pot de glace à la vanille devant la télé que par les relations intimes ! Néanmoins, un regain de testostérone juste avant les règles peut induire une montée de désir pour aller vers une sexualité puissante et érotique…


Des plantes peuvent aider la femme à traverser cette période de troubles. L’alchémille, en facilitant la sécrétion de progestérone, la griffonia celle de la sérotonine et la fève des marais celle de la dopamine. Ne pas oublier le soutien de la détoxification hépatique à l’aide d’artichaut, radis noir, curcuma, vitamines B et Zinc. Un accompagnement personnalisé par un naturopathe peut offrir un réel mieux-être autour des cycles.

Bon à savoir, les contraceptions hormonales, en mettant le cycle sur pause, bloquent les fluctuations hormonales et peuvent donc altérer les relations intimes voire donner un petit côté déprime… Il peut être pertinent d’échanger avec le médecin sur le sujet contraception et libido.


Source : « Les quatre déesses du cycle féminin » - Miranda Gray

 

L’intimité autour de la périnatalité


Sexualité et grossesse

La vie sexuelle est tout à fait possible durant la grossesse, sauf si avis médical contraire, en cas de grossesse dite « à risque » par exemple. Les changements émotionnels et physiques, les représentations tant de la mère que du père peuvent avoir un impact important sur l’intimité du couple. Le désir sexuel est variable en fonction du terme de la grossesse. La libido du partenaire peut changer aussi. Au cours du premier trimestre, la vague hormonale induit fréquemment une franche baisse du désir. Lors du deuxième trimestre, les modifications physiologiques peuvent induire un afflux de sang notamment au niveau de la vulve, ce qui peut donner beaucoup d’excitation chez certaines femmes. Au cours du troisième trimestre, le corps de la femme continue sa transformation pouvant engendrer un inconfort notamment lors de certaines positions. De fait, la femme peut préférer des relations sans pénétration. Le couple peut adopter une pratique sexuelle alternative faite de caresses et de baisers… A la fin de la grossesse faire l’amour peut faciliter l’accouchement. En effet, le cocktail spermatozoïdes et orgasme féminin apporte prostaglandines, endorphines et ocytocine pouvant favoriser un accouchement spontané.

 

L’intimité après la grossesse

Si le couple le désire, il peut reprendre sa vie sexuelle juste après l'accouchement. Mais la sexualité du post-partum peut être altérée par différents facteurs. En effet, le corps de la femme passe d’une période de gestation, à une période de dégestation. Chute des hormonale, cicatrices, fatigue, baby blues, seins sensibles et volumineux, sècheresse vaginale, la femme peut avoir besoin d’un temps pour réapprivoiser sa géographie intime. Tendresse, patience et communication seront les clés d’une intimité préservée ou retrouvée. Une complémentation en oméga 3 DHA ainsi qu’en houblon pourra accompagner la femme sur cette période de transition.

 

Sources :

« La sexualité des couples durant la grossesse » - Mémoire de fin d’étude Bachelor -CHAVAZ Laura & PARISOD Mallika

 

A la ménopause, l’intimité à la retraite ?


A la ménopause, il n'y plus d'ovulations, donc plus de pics de désir liés à cette ovulation. La baisse des œstrogènes et de la testostérone peut s’accompagner d’une baisse de la libido. Aussi, des changements tels que prise de poids, irritabilité, sècheresse vaginale, atrophie de la vulve peuvent impacter l’intimité.

Néanmoins, à la ménopause, pas question de mettre l’intimité du couple à la retraite !

Libérée du risque de grossesse et des menstruations, la femme connaît aussi mieux son corps, ses zones érogènes et les positions qu’elle préfère. Moins tournée vers les autres et plus centrée sur elle, elle est à l’écoute ses envies, ses désirs et peut être curieuse de tester de nouvelles expériences…

Pour être bien dans son corps après la ménopause, privilégier une alimentation variée et équilibrée ainsi qu’une pratique régulière d’activité physique. Un complexe vitaminé associé au maca pourront venir en renfort de l’appétit sexuel ! Et l’utilisation d’un lubrifiant pourra palier à la sécheresse vaginale.

 


Entretenir la libido tout au long de la vie de couple


La libido ou appétit sexuel est étroitement liée à la qualité de la relation. Il est important de travailler le désir pour ne pas perdre la flamme. Le couple doit entretenir son intimité, parler, s'écouter, s'intéresser à l'autre, faire des choses ensemble loin des écrans, le tout avec une touche de romantisme !

Le recours aux huiles essentielles peut favoriser le lâcher-prise et la disponibilité du corps. Les essentielles au secours de la libido : ylang-ylang (sensualité, plaisir), sauge sclarée (féminin créatif et joyeux), fragonia (sensibilité yin, imagination), patchouli (maturité, sensualité), bois de santal (charisme, confiance, lâcher-prise), vanille (gourmande, plaisir), rose de Damas (sensualité, Amour). DIY huile sensuelle pour le massage des seins et/ou des préliminaires : dans un flacon vide de 100ml, verser 2ml (environ 60 gouttes au total) de ces d’huiles essentielles selon votre attirance, 50 ml d’huile végétale de sésame puis compléter jusqu’en haut avec de l’huile végétale de noyau d’abricot. Fermez, agitez et étiquetez.


Sources : « Femme essentielle, le guide des huiles essentielles au féminin » Dr. Aude Maillard

1 vue0 commentaire

Comments


bottom of page